Puisque la dégradation est dans l’ère du temps, nous avons convoqué 2 ou 3 vandales pour s’occuper du cas de notre pigeon. Après avoir réglé leur compte aux deux premiers qui s’étaient permis l’usage de fluorescences couleur du plus bel effet*, nos stylistes-relookeurs-pigeons ont établi qu’il s’agissait là d’un compromis acceptable entre branchouillasserie vulgaire et minimalisme raffiné.

Mais de vous à moi, ce pigeon reste un gros bâtard.

*du plus mauvais goût

Quel meilleur moyen pour inaugurer cette Intégrale qu’un hommage au pied de la Lettre ?

À l’heure des Crabes astrologiques – les plus sournois, avec leur petit pantalon à pinces – tout droit venus des boules cristal de cette Mme Irma qui fait soleil quand bon lui vent. À l’heure où le Crabe aux pinces dort, la Mort elle-même mord-t-elle ? Il est venu, il l’a vu venir, mais devinez qui a vaincu… Et vaincu, nous le verrons, c’est bien au-delà de dix verges !
Depuis, reconnaissons, douces effluves boisées de troncs pourtant si peu communs, fumées en mille commes en cent, force est d’admettre que par endroits de-ci et par moments de-là, ça sent quand même un peu le sapin ! Mais étonnant ? Non.

NB : c’est un peu tiré par les cheveux mais tant que le cuir tient, le chevelu pousse (maxime valable aussi dans la fosse agitée d’un concert de musique bruyante. Le fameux Cancer de Métal)